Parce qu'elle est analogue à la copie, voire, par moments, coïncidente avec elle, la transmission représente un mécanisme mimétique puissant, à l'œuvre dans tous les moments de l'apprentissage, dans les communications ordinaires, comme dans les simulations informatiques. Remarquablement illustrée par et dans les traces numériques, nous l'observons ici à partir du paradigme de l'Homme-trace (Galinon-Mélénec), auquel nous associons un « Homme mimétique ». Ce faisant, nous voulons une entrée objectivante capable de mettre en lumière ce qui est constamment en jeu dans les reformulations dont le numérique procède, copies, réplications, redites. Cette analyse ausculte le principe analogique des publicités pour un certain nombre de médias informatisés, qui énoncent l'aptitude (présumée) des dispositifs à incarner, à prendre corps, à se substituer aux gestes du quotidien (sans les altérer), et même à « vivre l'émotion » (sic).